La loi sur les élections nationales fixe (article 14 et 15, et article 54 de la Constitution) la liste des postes incompatibles avec le mandat de conseiller national. Le Directeur du Tourisme n’en fait pas partie. Il est donc inutile d’aller plus loin en invoquant comme le fait le Gouvernement « l’intérêt du service » ou encore « l’obligation de réserve », qui sont des notions parfaitement compatibles avec le mandat d’élu. La meilleure preuve en est qu’en 2011, Guillaume Rose a été nommé à ce poste en étant conseiller national, et que ce dernier a été maintenu à son poste tout en étant candidat en février 2013.
Il est choquant de lire qu’un fonctionnaire est sanctionné parce qu’il est candidat sur une liste, en ayant refusé une disponibilité rémunérée non prévue par les statuts de la fonction publique.
La mesure prise à l’encontre de notre colistier cherche à contourner, de fait, les textes en vigueur. En tout état de cause, ce débat sur les incompatibilités ne devrait pas être ouvert en pleine campagne électorale.
Primo! pose donc la question : Pourquoi, et pourquoi maintenant ?
Comme nous l’affirmons depuis la création du mouvement, en rappelant notre attachement aux institutions : « la Constitution, rien que la Constitution mais toute la Constitution ». Nous rappelons donc que l’exécutif gouvernemental ne doit pas interférer dans les élections nationales.
Guillaume Rose et tous les candidats de Primo! sont fiers de vouloir servir le Prince, les Monégasques et leur pays.
Nous sommes confiants, le 11 février, les fonctionnaires comme tous les Monégasques exerceront pleinement leur liberté de vote.