Frais de campagne : On se dit tout.

Priorité Monaco se place dans le respect strict des règles de transparence et d’éthique à propos du financement de la campagne électorale.

Alors que le plafond des dépenses de campagnes était fixé à 400.000 euros en 2013, il a été abaissé par arrêté ministériel à 320.000 euros pour cette campagne. Primo! respectera évidemment ce plafond et tient une comptabilité scrupuleuse dans une démarche vertueuse d’utilisation des deniers de ses adhérents, futurs candidats et donateurs.

Pourquoi le chiffre de 320.000 euros est-il raisonnable ?

A Monaco, réaliser la campagne à laquelle les compatriotes ont droit demande l’engagement de moyens qui correspondent à notre réalité, le chiffre de 320.000 devant être mis en perspective par rapport à Monaco. Quand dans de grands pays on se contente de s’adresser « à la cantonade » à des millions de personnes, nous menons une campagne de proximité qui vise à toucher chaque famille personnellement, ce qui implique des frais supplémentaires que nous ne regrettons pas d’engager, en particulier par l’organisation de nombreuses réunions publiques.

Concrètement, cela représente une montant de 2,6 € par semaine de campagne et par électeur. Ce chiffre est inférieur de 20% à celui du plafond fixé en 2013. Pour réaliser une campagne de qualité, il paraît difficile de descendre en dessous de cette enveloppe, compte tenu des frais incompressibles qui devront être engagés par Primo! en toute transparence. Par exemple, il nous est nécessaire :

  • De disposer d’un local pour le Mouvement (administration et réunions) dans un contexte de grande tension immobilière (surfaces disponibles et loyers dans le privé), avec toutes les charges afférentes.
  • De compter sur une équipe réduite pour administrer le Mouvement, accompagner les référents puis les candidats, encadrer les bénévoles du Mouvement, animer la campagne, organiser les PEP’s etc. À temps très compté au début, les besoins humains vont progresser durant la campagne. Faudrait-il se contenter d’un Mouvement fantôme sans activité réelle ?
  • D’adresser, quand c’est nécessaire, un courrier aux adhérents ou à tous les Monégasques, ce qui peut coûter (impression et affranchissement) autour de dix mille euros pour l’envoi d’un document. Faut-il s’interdire d’écrire aux Monégasques pour qu’ils évaluent sur pièces les documents que nous voulons leur communiquer, alors que beaucoup d’entre eux ne sont pas familiers avec la communication numérique ?
  • D’organiser de très nombreuses réunions avec les adhérents, en particulier les PEP’S, dans des salles de taille variable, dont la location peut varier dans de grandes proportions et atteindre plusieurs milliers d’euros en fonction de la période ou des équipements. Nous ne voulons pas économiser sur l’écoute systématique de nos adhérents, centrale pour le Mouvement, et nous considérons que les coûts que cela entraine sont un investissement pour l’avenir de Monaco.
  • D’éditer des documents différents au fil de la campagne pour présenter le Mouvement, détailler les grands thèmes de notre programme, présenter nos candidats, et de les diffuser au plus grand nombre.
  • D’offrir à tous les Monégasques une ou plusieurs soirées de présentation de la liste et de notre programme de mandature. Ces réunions sont des moments très attendus par nos compatriotes et demandent d’engager des frais importants (location de salle, équipements divers, audio-visuel etc).

Quels sont nos principes d’action ?

Le sens de l’intérêt général est inscrit dans l’A.D.N. de Priorité Monaco. Nous sommes très soucieux de la bonne utilisation des dons des adhérents et des deniers publics, puisqu’une partie des frais de campagne sera remboursée par l’État. À cette fin, nous engageons une campagne que nous souhaitons vertueuse et économe.

  • Principe de modération : Non recours à des cabinets parisiens ou agence dispendieuse, limitation stricte des frais (comme les moyens techniques, les buffets etc) à l’intérieur du périmètre raisonnable d’une campagne de qualité, appel aux compétences de nos bénévoles lorsque cela est possible.
  • Principe de traçabilité : reporting de l’intégralité des dons et adhésions d’une part, et de l’intégralité des dépenses engagées d’autre part.
  • Principe de saine gestion : Mise en concurrence des prestataires éventuels, contrôle strict de la comptabilité.
  • Principe de responsabilité : utilisation des moyens électroniques quand le papier n’est pas indispensable, utilisation exclusive de documents eco-responsables, prise en charge par les référents et, plus tard, par les candidats des frais personnels engagés lors de la campagne etc.

Le sens de l’intérêt général est inscrit dans l’A.D.N. de Priorité Monaco »

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